mercredi 12 novembre 2008

La petite Strasbourgeoisie

"Strasbourg on en veut tous les jours" disaient nos amis d' Alsace et après 4 nuits et 3 jours au royaume des bretzels, je ne peux affirmer qu'une chose : "Strasbourg on en veut bel et bien tous les jours". Comme à l'acoutumé, malgré le peu de voyages que j'ai pu faire, comme chaque fois que je pars voir des amis loin de la Région Rhône-Alpes, je n'ai qu'une envie, c'est de ne pas rentrer chez moi. L'herbe est plus verte à Strasbourg.
Aux oubliettes les bretzels et saucisses ! Tartes flambées à volonté et bière à outrance. L'horloge astronomique ne compte même plus les litres et les litres qui coulent du verre au gosier pour finir dans le canal : la Météore est reine à Strasbourg.
Autant rétablir la vérité de manière fort désordonnée, entre vendredi à minuit et mardi à midi il s'est écoulé autant d'alcool que de temps dans divers lieux Strasbourgeois. Anouvong, Julien et Benoît sont un parfait exemple de réussite, les rois de la Strasbourgeoisie, les pires soifards du coin. Ville piétonne ou tout le monde habite à proximité, traversée par 200 km de piste cyclable, le bourg dispose de minimum trois MacDo' et un Musée d'Art contemporain. Une bien mauvaise blague, mais avec des grammes l'amalgame est hardi.
Entre ceux qui mangent les têtes des petits soldats trouvés (collés) sous les tables de salon, ceux qui deviennent de vrais cleptomanes et ceux qui érigent un temple aux pandas sur la dernière étagère de leur armoire... il y a les autres.
Benoît plume qui voudra au poker et autres jeux de cartes et d'argent, sérigraphie à tout bout de champs, laisse pousser sa barbe et donne de l'argent aux gens dans la queue des supermarchés pour leur passer devant. Quant à Julien (toujours aux petits oignons pour Élo), il cumule les carnets de croquis, mixe tout ce qui passe, rend visite à ses amis les flics et se laisse toujours embarquer dans n'importe quelle soirée qui l'empêchera de bosser comme un fou. Du bien beau monde réunis dans un charmant duplex à 10 mètres du bar.
Mention spéciale à Nana, très charmante avec sa nouvelle coupe de cheveux et beaucoup plus épanouie qu'avant, l'alcool, les mecs et les fléchettes n'y sans doute pas pour rien.
Quant à moi, j'ai pu, enfin, faire la connaissance de Denis (heureusement j'avais des Oréo sous la main pour l'occasion), de passage en Strasbourgeoisie.
À part ça j'ai vu des W.C. verts fluos, une rue nommée "Demi-lune", "How I meet your mother", "Minie" à poile avec des chaussures de ski, un chiotte Allemand, un singe qui nique un dauphin, Vong qui fait caca en lisant un manga, un aquarium avec pas beaucoup de poissons (mais beaux), une médiathéque de luxe...
On a déjeuner du Doliprane tous les matins, fait un Wine-day, fait une fondu, des gnocchi, des cocktails, visité la petite France, joué aux fléchettes...
"Strasbourg, j'en veux tous les jours".